QUE TROUVEREZ-VOUS DERRIÈRE LA PORTE ?



Vous trouverez du coeur, du bonheur, de la colère aussi parfois...

Vous trouverez de bonnes et belles choses pour les papilles et les yeux...

Vous trouverez des mots, les miens et ceux des autres...

Vous trouverez de très étranges univers, des mondes imaginaires, de la folie...

Vous trouverez le passé, les légendes, les coutumes de nos terroirs et des peuples lointains...

Vous trouverez mon univers, mes proches, mes compagnons à 4 pattes...

Vous trouverez... MOI... et c'est tellement de choses que je vous les laisse découvrir par vous-même...

Poussez la porte.....

jeudi 25 décembre 2008

JOYEUX NOËL





Voici un très beau poème d'Odette Vercruyse...

C'est Noël tous les jours ....









































Nous pouvons tous essayer de faire en sorte que ceci devienne réalité......
Pour que ce soit vraiment Noël tous les jours........





mardi 23 décembre 2008

BELLES PRUNELLES







Pour commencer, voici un joli texte reçu par mail et que je dédie à toutes les femmes qui le liront...





















































Et ce merveilleux poème tirés des "Fleurs du mal" de Baudelaire qui vous révèlera une de mes passions…





















samedi 20 décembre 2008

LES NOËLS D'AUTREFOIS








Un petit Jésus en sucre…


De nos jours, personnes ne songerait à offrir ce célèbre Petit Jésus dans son sabot, en sucre, rose le plus souvent...

Mais il fut un temps où le petit enfant des foyers modestes savait se contenter de ce savoureux présent….il y rêvait toute l’année !


Parfois, il y avait une orange aussi…..mets exotique et rare que l’on dégustait lentement, au coin du feu de la cheminée…


Quand on avait un Papa doué de ses mains, on pouvait aussi trouver devant la cheminée un jouet de bois…une petite voiture pour promener sa poupée de chiffon………


Quand Maman trouvait du tissu ou de la laine, il y avait des gants, une écharpe, un châle, une jolie robe parfois ou un tablier neuf, ou encore une coiffe jolie pour la messe du Dimanche…


La Poupée de chiffon venait de temps en temps du magasin, sinon on la fabriquait soi-même ! Au magasin, on pouvait choisir, Bécassine était une star !


Si une tante ou une grande sœur ou encore une mère sans époux était partie travailler à la grande ville, et qu’elle avait le cœur généreux et des gages suffisants, une vraie poupée, au doux visage de cire ou même de porcelaine, aux vrais cheveux que l’on pouvait coiffer, portant une robe de dentelle, donnait de l’éclat aux yeux émerveillés de la petite fille et semait la jalousie dans les cœurs de ses petites voisines... 


La veille de Noël, on déposait ses sabots ou ses galoches devant la cheminée, parce qu’on n’achetait pas de sapin, on faisait sa prière au Petit Jésus qui allait naître dans la nuit et on courait se réfugier sous un énorme édredon en pelotonnant ses pieds tout contre la brique bien chaude...Mamie soufflait la chandelle et l’enfant s’endormait doucement…


Quand on était un peu plus grand, on avait le droit d'assister à la messe de Minuit, dans la petite église dont on avait astiqué pieusement les bancs de bois cirés tout au long de l'année...


Au lever du jour, les fleurs de givre habillaient les fenêtres de la maison, on s’emmitouflait dans le châle de laine et on courait découvrir le beau cadeau du Père Noël…et on ne se plaignait pas de la modestie du présent…un cadeau, même petit, quelle merveille dans la vie d’un enfant de ce temps là…
Toute la journée on s’extasiait devant le présent du ciel… et on était heureux !


Ce n’est pas si vieux, ces Noël là, Maman me les a racontés…
C’était en 1925 ou 30, elle vivait à Saint-Georges-Montcocq, tout près de Saint-Lô, dans la Manche…. Ses grands-Parents l’élevaient, sa Mère était nourrice à Paris, pour la famille Lancel, ceux des bagages…Pas de père, conçue dans l’euphorie du retour des soldats de la Grande Guerre, et jamais reconnue par le héros...Mais des tas de tantes qui lui offraient parfois une poupée, un oncle marin et grand voyageur qui lui rapportait de ses voyages des objets étranges…Un Papi Maréchal-ferrant, une Mamie gâteau adorable…
Mais autant l’avouer, bâtarde ce n’est pas une situation enviable… en nos campagnes, dans ces années -là...pourtant, jamais elle ne s’est plainte de son enfance….pour elle, tout cet amour n'était que du bonheur !


Pas de magasins de jouets immenses, pas de catalogue délirant, pas d’électricité, pas de chauffage central, pas de « je veux », pas de caprices………


C’est peut-être bien ça la MAGIE DE NOEL …………savoir être heureux de son petit Jésus en sucre rose………et du gros câlin de sa mamie…….et avoir le droit de tirer le gros soufflet de la forge………