QUE TROUVEREZ-VOUS DERRIÈRE LA PORTE ?



Vous trouverez du coeur, du bonheur, de la colère aussi parfois...

Vous trouverez de bonnes et belles choses pour les papilles et les yeux...

Vous trouverez des mots, les miens et ceux des autres...

Vous trouverez de très étranges univers, des mondes imaginaires, de la folie...

Vous trouverez le passé, les légendes, les coutumes de nos terroirs et des peuples lointains...

Vous trouverez mon univers, mes proches, mes compagnons à 4 pattes...

Vous trouverez... MOI... et c'est tellement de choses que je vous les laisse découvrir par vous-même...

Poussez la porte.....

jeudi 26 février 2009

SOUVENIRS ET RÊVES


A Maman, en souvenir de ses jeunes années…




C’était une voix calme et envoûtante,
Une voix qui savait si bien
Vous redonner le courage et la patience.
A l’appel de cette voix
Des milliers d’autres voix
Se sont élevées et ont crié « Liberté ! ».
Le soir dans les greniers,
Des visages anxieux
Guettaient cette voix,
Et buvaient comme un élixir de vie
Les paroles de revanche et de combat.
Elle nous disait, cette voix,
Que la paix reviendrait
Dès que nous serions assez forts
Pour la tirer vers nous.
Elle nos disait «  Je pense à vous ! »,
 Et les souffrances s’effaçaient ;
Et nous osions enfin espérer
Quand cette voix retentissait.
Elle a crié si fort,
Elle a remué tant de cœurs,
Qu’un jour le pays tout entier
S’est soulevé pour l’acclamer.
Et le Peuple opprimé
A retrouvé sa liberté.
C’était la voix de la ténacité…



Si la réalité pouvait s’effacer
Si je fermais les yeux un instant,
Je verrais des châteaux de marbre blanc
Où les Princesses sont amoureuses,
Et les troubadours fredonnent.
Si je me bouchais les oreilles un moment,
J’entendrais les violons murmurer
Les chansons de la plaine et du vent,
Et ils me feraient pleurer.
Si j’arrêtais de parler un instant,
Les idées afflueraient et je serais noyée
Par le flot des mots emprisonnés,
Par la force des phrases retenues.
Si mes narines se refermaient un moment,
Il me viendrait des parfums merveilleux
Et je me retrouverais dans un champ de fleurs
Où je pourrais rêver au bonheur.
Si mes mains se refermaient un instant,
Je ne sentirais plus que la douceur
Des soies et des velours, des plumes et des fourrures,
Et je caresserais les animaux sauvages
Qui viendraient lentement lécher mes doigts.
Mais je ne peux pas m’arrêter de vivre un moment,
Et je ne suis pas si malheureuse.
Car le rêve subsiste malgré la réalité,

Et aucune force ne pourra jamais le tuer.




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