L’hiver, dans ma campagne, tout fonctionne au ralentit… et il y a peu de passage sur la petite route qui passe devant notre longère…
Par contre, notre jardin lui est très fréquenté…
Concentrons-nous sur la gent ailée… Dans tous les coins, nous avons disposé des graines, des boules de graisse et des abreuvoirs…
Et s’y précipitent moineaux friquets, mésanges bleues, charbonnières, à tête noire, nonettes, à longue queue, verdiers, pinsons, accenteurs mouchets, merles, grives, rouges-gorges, tourterelles….
Et ces incessants va-et-vient font la joie de Maman, qui, de son fauteuil, s’amuse à leur parler…. Ils sont beaux et familiers, s’accrochent aux bois des fenêtres, et tapent aux carreaux quand la nourriture vient à manquer………
J’aime les oiseaux……. Même si le printemps venu, il faut partager avec eux groseilles et cerises !!!! Pas grave…. Notre jardin est tellement beau avec toute cette vie !!!!!!!
Voici quelques poèmes qui vous parleront de ces si délicats petits êtres ailés……..
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Le portrait d’un oiseau
Peindre d'abord une cage avec une porte ouverte,
Peindre ensuite quelque chose de joli, de simple et de beau,
Placer ensuite la toile contre un arbre ou dans un jardin.
Peindre ensuite quelque chose de joli, de simple et de beau,
Placer ensuite la toile contre un arbre ou dans un jardin.
Se cacher derrière l'arbre, silencieusement sans bouger...
Parfois l'oiseau arrive vite, ou bien des années après, Ne pas se décourager : attendre.
Parfois l'oiseau arrive vite, ou bien des années après, Ne pas se décourager : attendre.
Si l'oiseau arrive, attendre que l'oiseau pénètre dans sa cage, fermer alors tout doucement la porte avec le pinceau,
Puis effacer un à un tous les barreaux...
Puis effacer un à un tous les barreaux...
Peindre ensuite le vert feuillage, la fraîcheur du vent, la poussière du soleil, le bruit des bêtes, de l'herbe dans la chaleur de l'été.
Si l'oiseau chante c'est bon signe, vous pouvez alors signer le tableau en arrachant tout doucement une des plumes de l'oiseau et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.
Jacques Prévert
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Quant ta voix, céleste prélude
Aux silences des belles nuits,
Barde ailé de ma solitude
Tu ne sais pas que je te suis !
Même si l'astre des nuits se penche
Aux bords des monts pour t'écouter,
Tu te caches de branche en branche,
Comme si tu voulais l'imiter.
Ah ! ta voix touchante ou sublime
Est trop pure pour ce bas milieu
Cette musique qui t'anime
Est un instinct qui monte à Dieu,
Tes gazouillements, ton murmure,
Sont un mélange harmonieux
Des plus doux bruits de la nature
Du plus beau chant des cieux.
Tu prends les sons que tu recueilles
Dans les cris que répète l'écho,
Dans les frémissements des feuilles,
Dans les gazouillements des flots,
Dans les feuilles où tremblent des larmes,
Ces fraîches haleines des bois,
O nature ! elles ont trop de charmes
Pour n'avoir pas aussi ta voix.
Dans les chuchotements et plaintes
Qui sortent la nuit des rameaux,
Dans les voix des vagues éteintes
Sur le sable ou dans les roseaux !
Alors, cette voix mystérieuse
Va charmer les oreilles des anges,
Quand leurs soupirs dans la nuit pieuse
Monte vers Dieu comme une louange
Elle est la voix d'une nature
Qui n'est qu'amour et pureté
Un brûlant et divin murmure :
L'hymne flottant des nuits d'été.
http://binicaise.unblog.fr/
Quant ta voix, céleste prélude
Aux silences des belles nuits,
Barde ailé de ma solitude
Tu ne sais pas que je te suis !
Même si l'astre des nuits se penche
Aux bords des monts pour t'écouter,
Tu te caches de branche en branche,
Comme si tu voulais l'imiter.
Ah ! ta voix touchante ou sublime
Est trop pure pour ce bas milieu
Cette musique qui t'anime
Est un instinct qui monte à Dieu,
Tes gazouillements, ton murmure,
Sont un mélange harmonieux
Des plus doux bruits de la nature
Du plus beau chant des cieux.
Tu prends les sons que tu recueilles
Dans les cris que répète l'écho,
Dans les frémissements des feuilles,
Dans les gazouillements des flots,
Dans les feuilles où tremblent des larmes,
Ces fraîches haleines des bois,
O nature ! elles ont trop de charmes
Pour n'avoir pas aussi ta voix.
Dans les chuchotements et plaintes
Qui sortent la nuit des rameaux,
Dans les voix des vagues éteintes
Sur le sable ou dans les roseaux !
Alors, cette voix mystérieuse
Va charmer les oreilles des anges,
Quand leurs soupirs dans la nuit pieuse
Monte vers Dieu comme une louange
Elle est la voix d'une nature
Qui n'est qu'amour et pureté
Un brûlant et divin murmure :
L'hymne flottant des nuits d'été.
http://binicaise.unblog.fr/
Alphonse de Lamartine
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De nature aérienne, il se pose parfois,
Là où bon lui semble, il repose ses plumes,
Sur un fil électrique, une souche de bois,
Il y panse ses blessures, soigne son amertume.
Dans ses plus beaux atours, il attend patiemment,
Une promesse d’amour, un joyeux pépiement,
Une vie alentour, un rêve réchauffant,
A l’orée de l’hiver, il aime encore le vent.
Les grands froids se préparent et bientôt la disette
Serreront son âme et gonfleront son plumage.
Combien d’hiver encore, miroir aux alouettes,
Avant que ne survienne la fin des badinages ?
Oyez, oyez, braves gens, si vous le voyez trembler,
Donnez lui quelques graines d’arbre à picorer.
Car c’est l’ami des Hommes, des Femmes et des Fées,
Il vous rendra, content, cet amour ainsi donné
Et jaillira un arbre, au cœur d’une forêt,
Son ombre vous offrira quand reviendra l’été
La fraîcheur bienfaisante et le calme assuré.
Franck
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Le rouge-gorge
Le rouge-gorge est au verger ;
Ah ! qu'il est joli, le voleur ;
Il ne pèse pas plus que plume
Et le vent le balance à son gré
Comme une fleur ;
Ah ! qu'il est joli, le voleur de prunes.
Oiseau, bel oiseau d'automne,
Voici l'oseille qui rougit
Dans l'herbe,
Et la feuille du poirier jaune ;
Tout se couvre de pourpre et de vieil or superbe
Avant l'hiver gris.
Voici l'oseille qui rougit
Dans l'herbe,
Et la feuille du poirier jaune ;
Tout se couvre de pourpre et de vieil or superbe
Avant l'hiver gris.
Tristan Klingsor
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Les mésanges
Une mésange vient de se poser
Sur le bord de la fenêtre ensoleillée
Fine et élégante elle sautille
Bousculant au passage quelques brindilles
J'ai déposé du pain et du beurre
Viens ma toute belle n'est point peur
Tu es seule dans ce froid
Ton nid est dans le petit tas de bois
Pour vous les bêtes
Noël n'est point une fête
Vos frêles pattes gélées
Avec peine vous sautillez
Laissant dans cette neige immaculée
Les traces de vos pattes sur le sol glacé
Si la nature est cruelle
Pour vous tous les jours sont un duel
Ô douce mésange
Sur toi veille un ange
Quand surgira le printemps
Tu me réveilleras par ton chant.
Sur le bord de la fenêtre ensoleillée
Fine et élégante elle sautille
Bousculant au passage quelques brindilles
J'ai déposé du pain et du beurre
Viens ma toute belle n'est point peur
Tu es seule dans ce froid
Ton nid est dans le petit tas de bois
Pour vous les bêtes
Noël n'est point une fête
Vos frêles pattes gélées
Avec peine vous sautillez
Laissant dans cette neige immaculée
Les traces de vos pattes sur le sol glacé
Si la nature est cruelle
Pour vous tous les jours sont un duel
Ô douce mésange
Sur toi veille un ange
Quand surgira le printemps
Tu me réveilleras par ton chant.
Jean Claude Lemesle
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Ravie de te revoir.
RépondreSupprimerJ'ai poussé la porte et je te retrouve: Génial !
Je te fais de gros bisous. Passe une très bonne soirée. Jetelle.
Joli ton blog :+)