GUERRE ET PAIX

VAINQUEURS ET VAINCUS

Ce jour là, la vie s'est arrêtée,

Ce jour là, pour accueillir la paix

Toi tu prenais enfin le chemin du retour

Et moi j'attendais sur le pas de la porte...

Ce jour là, la joie a éclaté partout,

Ce jour là, les amants se sont aimés follement,

Les enfants portaient des couronnes de fleurs,

Et mon cœur battait enfin librement...

Ce jour là, les portes maudites se sont ouvertes,

Ce jour là, les croyants ont prié leur Dieu,

Les familles retrouvant soudain l'espoir

Ont ouvert leurs bras à ceux qui revenaient...

Ce jour là, la raison l'a emporté,

Ce jour là, ma vie s'est transformée,

Le soleil brillait sur toute la Terre,

Même les brumes se sont levées sur l'Angleterre...

Ce jour là, toutes les nations du Monde,

Ce jour là, tous les visages amaigris

Ont levé un même regard surpris et heureux

Vers un ciel d'où ne tombaient plus de bombes...

Ce jour là, il y eut d'autres hommes humiliés,

Ce jour là, toute une population tremblait

Et priait, pas pour être pardonnée,

Juste pour obtenir le droit de rester debout...

http://www.crdp-reims.fr/memoire/enseigner/supports_documentaires/journaux/presse_nationale.htm

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VOIR SANS VOIR.....

Mes yeux n'ont jamais vu la couleur du Monde,

Mes yeux n'ont jamais caressé un ciel d'été,

Ni pleuré sur la beauté d'un arbre...

Mes yeux n'ont jamais vu tes yeux et pourtant...

Pourtant mes mains ont vu ton visage,

Elles ont parcouru les lignes de ton corps,

Mes mains savent lire sur tes lèvres,

Tes sourires, tes chagrins, tes colères...

Mes mains sont les yeux de notre amour,

Elles jouent chaque jour un air différent,

Une valse romantique si tu parles d'amour,

Une marche militaire si tu évoques la guerre...

Je ne vois pas le Monde s'entredévorer et pourtant...

Pourtant je sens la haine autour de moi,

Je perçois les cris et les agonies douloureuses,

Je suis en proie à une colère sourde

Lorsque c'est la voix d'un enfant qui pleure...

Mes yeux n'ont jamais vu la mort et pourtant...

Pourtant je sens la tristesse de mon frère

Qui porte en terre un être qui lui est cher...

Je suis consciente d'avoir une certaine chance,

car si je ne verrai jamais ton visage de mes yeux,

Je ne verrai jamais non plus fort heureusement

Le corps torturé du prisonnier innocent,

Ni la terre dévastée par un progrès ravageur...

Et parfois, je remercie Dieu et la destinée

Pour ne pas m'avoir laissé voir de mes yeux...

http://nine297.unblog.fr/

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PLUS QUE DE RAISON, AIMER...

Plus que ma vie, plus que le soleil, je t'aime...

Plus que l'oiseau qui vole dans le ciel, je t'aime...

Plus que mes rêves, plus que ma liberté, je t'aime...

Plus que la maison où je suis née, je t'aime...

Il y a des gens qui ne savent pas dire « je t'aime »,

Il y en a d'autres qui disent trop souvent « je t'aime »,

Moi, je n'ai jamais dit qu'à toi, « je t'aime »,

Et toi, tu ne diras plus qu'à moi, « je t'aime »...

Plus que le ciel d'été si bleu, je t'aime...

Plus que mon père, plus que ma mère, je t'aime...

Plus que le chien qui dort sur l'herbe, je t'aime...

Plus que le chat, plus que les canaris, je t'aime...

Malheur à ce qui t'éloignerait de moi car je t'aime,

Je tuerais, si l'on t'emprisonne je te délivrerais, car je t'aime...

Et si la guerre éclatait, si l'on t'emmenais loin de mes « je t'aime »,

Partout, même au combat, je te suivrais, car je t'aime...

Plus que tout au monde et plus que le monde, je t'aime...

Plus que la colombe, plus que la paix, je t'aime...

Plus que cet enfant qui joue au loin, je t'aime...

Plus que mon travail, plus qu'écrire, je t'aime...

Un jour la mort viendra te dire « je t'aime »,

Alors je la supplierai de m'emmener aussi car je t'aime,

Et nous irons alors tous deux nous dire « je t'aime »,

Dans un monde vaporeux où résonnera l'écho de tous nos « je t'aime »...

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