QUE TROUVEREZ-VOUS DERRIÈRE LA PORTE ?



Vous trouverez du coeur, du bonheur, de la colère aussi parfois...

Vous trouverez de bonnes et belles choses pour les papilles et les yeux...

Vous trouverez des mots, les miens et ceux des autres...

Vous trouverez de très étranges univers, des mondes imaginaires, de la folie...

Vous trouverez le passé, les légendes, les coutumes de nos terroirs et des peuples lointains...

Vous trouverez mon univers, mes proches, mes compagnons à 4 pattes...

Vous trouverez... MOI... et c'est tellement de choses que je vous les laisse découvrir par vous-même...

Poussez la porte.....

jeudi 22 mars 2012

MAMAN...



Maman....comment te dire combien je t'aime....Je te le dis souvent, le dire, c'est déjà bien, mais le prouver, c'est encore mieux...
Parfois, je me dis que je te le prouve insuffisamment, maladroitement...
Tu rêvais d'un appartement douillet en ville...et je t'entraine dans une ferme en pleine campagne...Tu les aimes pourtant nos fleurs...mais cela te rend-il vraiment heureuse...
Tu n'as jamais été très douée pour le bonheur...Tu te laisses emporter par ceux qui t'aiment...mais ton cœur est né brisé et je ne crois pas qu'il se soit jamais réparé.
Je ne sais pas si je suis toujours une bonne fille...mais toi, tu as toujours été... ma maman...



J'aime ce texte de Linda Lemay, « une mère », il nous ressemble...
« Ça travaille à temps plein, ça dort un œil ouvert
C’est de garde comme un chien
Ça court au moindre petit bruit, ça se lève au petit jour
Ça fait des petites nuits.
C’est vrai, ça crève de fatigue
Ça danse à tout jamais une éternelle gigue
Ça reste auprès de sa couvée
Au prix de sa jeunesse, au prix de sa beauté

Une mère
Ça fait ce que ça peut, ça ne peut pas tout faire
Mais ça fait de son mieux.
Une mère,
Ça calme des chamailles
Ça peigne d’autres cheveux que sa propre broussaille

Une mère
C'est plus comme les autres filles
Ça oublie d'être fière
Ça vit pour sa famille
Une mère,
Ça se confine au bercail
C'est pris comme un noyau
dans le fruit de ses entrailles


Une mère
C’est là qu’ça nous protège
Avec les yeux pleins d’eau, les cheveux pleins de neige
Une mère
A un moment, ça se courbe, ça grince quand ça se penche
Ça n’en peut plus d’être lourde
Ça tombe, ça se brise une hanche
Puis rapidement, ça sombre
C’est son dernier dimanche
Ça pleure et ça fond à vue d'œil
Ça atteint la maigreur des plus petits cercueils
O bien sûr, ça veut revoir ensemble
toute sa progéniture entassée dans sa chambre
Et ça fait semblant d’être encore forte
Jusqu’à ce que son cadet ait bien refermé la porte

Et lorsque, toute seule ça se retrouve
Ça attend dignement que le firmament s'entrouvre
Et puis là, ça se donne le droit
De fermer pour une première fois les deux yeux à la fois »
LOUPSERVIER


Bien sur, je suis toute ta « marmaille »...mais s'il est une chose que je peux aujourd'hui te promettre c'est que jusqu'à ton dernier souffle je protègerai ton vieil âge et que je bercerai dans la douce quiétude d'un foyer, ces derniers instants trop souvent solitaires...


Je te regarde, tu es belle avec tes cheveux presque blancs, et tes mains longues tenant un stylo...tu t'appliques à faire tes mots-croisés...le chat dort sur tes genoux...dehors le soleil brille entre deux averses...et à l'instant précis si je te demande « tu es bien ?? », ta réponse sera « oh oui alors !!! »....
Et c'est tout ce qui m'importe....
LOUPSERVIER


Juste pour toi, cette chanson que tu adores et que tu chantes encore parfois..en pleurant un peu..sur ta jeunesse envolée...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire