QUE TROUVEREZ-VOUS DERRIÈRE LA PORTE ?



Vous trouverez du coeur, du bonheur, de la colère aussi parfois...

Vous trouverez de bonnes et belles choses pour les papilles et les yeux...

Vous trouverez des mots, les miens et ceux des autres...

Vous trouverez de très étranges univers, des mondes imaginaires, de la folie...

Vous trouverez le passé, les légendes, les coutumes de nos terroirs et des peuples lointains...

Vous trouverez mon univers, mes proches, mes compagnons à 4 pattes...

Vous trouverez... MOI... et c'est tellement de choses que je vous les laisse découvrir par vous-même...

Poussez la porte.....

mercredi 21 mars 2012

QU'IL EST DIFFICILE D'AIMER



 


"Un soir d'orage...



Messieurs les jurés, écoutez-moi, je vous en prie
Vous allez condamner un homme horrible...
Comment aurait pu germer cette idée de crime
Dans un esprit sain et tranquille, normal...
Je ne veux pas dire que je suis fou
Je ne cherche pas à sauver ma peau...
Je veux simplement essayer de vous expliquer
Ce qui peut soudain transformer un mari
En un ignoble assassin de femme...
Elle était belle, innocemment allongée sur le sable
Offerte aux vagues qui lui léchaient les pieds...
Je suis resté un long moment à la regarder
Puis elle m'a offert naturellement de nous baigner..
Soudain, alors que nous nagions ensemble
J'ai imaginé ma femme à sa place
Et je l'ai vue, invitant un inconnu
A l'accompagner dans notre chambre...
Alors je ne sais plus ce qui m'a pris
J'ai attrapé cette femme par le cou
Et puis j'ai serré, serré si fort
Pour oter toute vie à ce visage d'ange...
Puis je suis sorti de l'océan en la portant...
Elle ne séduirait plus les hommes
Elle n'était pas digne de vivre...
Vous pouvez si vous le souhaitez
Me condamner, me mépriser...
Je n'ai aucune circonstances atténuantes
Ma femme ne m'a jamais trahi...
Comment vous expliquer cet instant de folie
Quand sur son beau visage plein d'innocence
J'ai vu que la vie revenait...
Je n'avais pas serré assez fort, elle vivait encore...
Alors une rage sourde m'a pris et j'ai hurlé...
Puis mes mains ont de nouveau serré
le cou gracile, mes si grandes mains...
Alors, elle a doucement soupiré
Comme soupirent les femmes, de plaisir...
Et de mes ongles j'ai lacéré ses traits si fins...
Sa mort ne m'a même pas touché...
C'est un monstre que vous jugez...
Que ma femme me pardonne
Comme j'ai pardonné à Dieu
D'avoir mis ce jour d'orage
Une telle fille sur mon chemin...
Condamnez-moi, messieurs les jurés
Je ne mérite pas la pitié...
Je dois mourir pour expier...
Je dois mourir pour ne plus voir, la nuit
Des visages de femmes dans mon sommeil
Qui me poursuivent et que je fuis...
Condamnez-moi je vous en prie
Pour que je puisse enfin dormir..."




Darweel


"Les rêves...

Je suis un oiseau de feu
Je suis une fille de rêve...
Je vis si peu dans la vie
Que je reste des heures à rêver...
Je rêve que je suis une reine
Je rêve que je suis aimée
Je rêve que j'ai dans le coeur
Tant de bonheur, tant de douceur...
Je rêve que je suis la bien-aimée
D'un homme qui a tout pour plaire
Et il m'aime et me couvre de tendresse...
Mais je reste pourtant éveillée
Mon rêve ne ressemble à rien
C'est un rêve qui fait tant souffrir...
Il n'en reste rien au final que des douleurs
Qui s'effaceront aussi avec le temps...
Je suis une pauvre fille
Qui vit sans amour et sans bonheur...
Est-ce donc un si grand crime
De vouloir être aimée à tous prix ?
Même si notre apparence nous dessert...
Je suis un peu folle je crois
Un jour mon rêve m'emportera
Et l'on refermera sur moi
Les grilles hautes d'une prison
Où je mourrai d'avoir trop rêvé..."




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