QUE TROUVEREZ-VOUS DERRIÈRE LA PORTE ?



Vous trouverez du coeur, du bonheur, de la colère aussi parfois...

Vous trouverez de bonnes et belles choses pour les papilles et les yeux...

Vous trouverez des mots, les miens et ceux des autres...

Vous trouverez de très étranges univers, des mondes imaginaires, de la folie...

Vous trouverez le passé, les légendes, les coutumes de nos terroirs et des peuples lointains...

Vous trouverez mon univers, mes proches, mes compagnons à 4 pattes...

Vous trouverez... MOI... et c'est tellement de choses que je vous les laisse découvrir par vous-même...

Poussez la porte.....

vendredi 6 mars 2009

CE QU'EST UN AMI






Ma douleur n'est pas ta douleur...
Ma souffrance n'est pas ta souffrance...
Ne te crois pas à l'abri de toute erreur de jugement,
Et l'âge ne fait rien à l'affaire, même les vieux sages peuvent se tromper !
Je comprends que ta douleur à été très grande...
Mais que sais-tu vraiment de l'intensité de mes souffrances ?
Et de celles des âmes que tu n'as pas su comprendre ?
Il n'y a pas de douleur suprême, chaque être humain la ressent à sa façon...
Celle que tu juges insupportable, il y en a qui s'en relèveraient...
Celle que tu estimes méprisable, noiera plus d'un cœur sur Terre !
Je respecte la souffrance que tu as enduré et qui brise encore ton âme,
Qui t'autorise donc à porter de faux jugements, sans même chercher à comprendre ?
Un esprit brisé, un corps démantelé, lequel a donc plus le droit de pleurer ?
Je ne juge personne, et surtout pas mes amis...je les aime et c'est tout...
Je serai avec eux en toute circonstance, les aidant à porter leur fardeau,
Avec toute l'imperfection de mon cœur, la maladresse de la jeunesse...
Même ta peine, que je ne peux juger, je pourrais un instant la partager,
Si tu m'en estimais digne, ce qui n'est pas le cas...
Je ne te juge aucunement...je te trouve juste...très petite..très très petite...
Et ceux que j'aime et que tu as abandonnés, ils sont tellement grands,
Qu'ils côtoient les étoiles, même s'ils ne peuvent pas s'imaginer aussi magnifiques...
Leur douleur n'est pas ta douleur...
Leur souffrance n'est pas ta souffrance...
Et pourtant, ce sont les mêmes larmes qui coulent sur vos joues...




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MA SOUFFRANCE 1999

Cette planète est la mienne
Ma souffrance est la mienne
Dans les millions d'années annoncées
Jusqu'à la fin de vie de notre soleil
Des myriades d'êtres naitront vivront
Passerons s'en iront à la terre nourricière
Fut-ce un seul d'entre les myriades
Comprendre cette antique douleur
Indéchiffrable insondable insoutenable
Portée au sein d'une momification
Ensevelie du poids de sa profondeur

Je la promènerai à travers mes rêves
Traversant les murs en béton des villes
Je la promènerai à travers les montagnes
Traversant les déserts inhabités
A travers les plaines et les océans
Du nord au sud d'est en ouest
De l'Arctique à l'Antarctique
Incomparable impérissable vestige
Dépassant l'imaginaire du futur
J'en suis l'inaccessible propriétaire assassiné
D'un amour outragé d'une haine inhumaine
De l'atome aux limites connues
Je suis l'inconnu du champ de larmes





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SOUFFRANCE 2000

Je n'ai pas grandi
La vie m'a trop pesée
Et je ne puis m'échapper
Quel sera le jour
Où ce sera le dernier jour

Faire semblant est épuisant
La vérité n'a pas de place
Tout n'est que vide et noirceur
La souffrance physique
N'a pas de limite

La souffrance morale
Est impitoyable
Ce sont les lots de ma vie
Comment pourrais-je crier au secours ?

Non il faut faire semblant
Même quand on n'a plus le temps
Me relever, recommencer
Est le refrain de ma vie

Mais le plus gros chagrin
Est tellement plus fatal
Que même un regain de vie
Ne m'aurait pas suffit

Le goût de vivre a disparu
Une seule pensée me retient
Ceux que j'aime
Faux, tour est faux
Même moi

Moi Francine


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SOUFFRIR EN SILENCE

Il y a une partie sombre en moi
Une partie que personne ne voit
C'est un mélange de tristesse et de solitude
Ça finira par me tuer, j'en ai la certitude
J'ai le sentiment que personne ne me comprendra jamais
Et que la souffrance me suivra partout où j'irai
Peut être que la mort est la solution
Plus j'y pense et plus je vais dans cette direction
Mais je pense à mes proches, je pense à ma mère
Je ne veux pas que sur ses jours coulent des larmes amères
Des larmes d'incompréhension et de deuil
Je ne veux pas qu'elle s'effondre à la vue de mon cercueil
Alors je continue de vivre et je souffre en silence
Pour que ceux que j'aime ne soient pas brisés par mon absence




CLOCHETTE


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Ce ne sont que quelques mots de douleur
Mais peut être vous feront-ils mieux comprendre
Combien la souffrance est parfois insoupçonnable
Sans pour autant devenir incompréhensible
Et comme le disent si bien ceux qui souffrent ainsi
La seule chose qui les soulage un peu de l'inacceptable
C'est la présence auprès d'eux de personnes aimantes
L'amour est le meilleur médicament qui existe
Ne l'oubliez jamais, soyez patients et tendres
Un jour, un geste, un regard ému, quelques mots,
Sauront vous récompenser d'avoir été là
Pour les aider à surmonter ces terribles moments
Leur souffrance n'est pas votre souffrance

Mais votre amour saura peut être effacer leur douleur,,,





1 commentaire:

  1. je trouve ça touchant et profond......on la ressent cette douleur.....

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