QUE TROUVEREZ-VOUS DERRIÈRE LA PORTE ?



Vous trouverez du coeur, du bonheur, de la colère aussi parfois...

Vous trouverez de bonnes et belles choses pour les papilles et les yeux...

Vous trouverez des mots, les miens et ceux des autres...

Vous trouverez de très étranges univers, des mondes imaginaires, de la folie...

Vous trouverez le passé, les légendes, les coutumes de nos terroirs et des peuples lointains...

Vous trouverez mon univers, mes proches, mes compagnons à 4 pattes...

Vous trouverez... MOI... et c'est tellement de choses que je vous les laisse découvrir par vous-même...

Poussez la porte.....

samedi 14 mars 2009

LE JOUR ET LA NUIT





Cela fait déjà quelques temps que je voulais vous donner l'adresse de mon autre site …. enfin, le site de mon trésor de chien … Ramsès, bientôt 12 ans, gros Berger Allemand plein d'amour …

Bien sur, il faut aborder ce site avec humour... vu que c'est Ramsès en personne qui s'y exprime...






Et puis aussi, l'adresse de mon site professionnel...

On a tous quelque chose à dire... Parfois ce qui nous retient, c'est le manque de maitrise de la langue... Il suffit de redresser un peu les phrases, de corriger la grammaire et l'orthographe...et on devient un merveilleux conteur.... Je sais que la langue ne revêt plus la même importance pour certaines personnes...mais étant une grande lectrice, je peux vous assurer que c'est très important malgré tout ce qu'on peut en dire !!!!!!!


LE PONT AUX CORBEAUX

Je suis Nuit et Brouillard,
Et dans le petit matin blafard,
Je décharge les corps inertes
De ceux que j'ai parfois vu naître...
Je suis le vent de la mort,

Et son odeur immonde se répand à mes abords...


Nul n'est plus humain ici,
Les sentiments n'ont plus cours ici...
Je suis les larmes et le froid,
La faim, la souffrance et la loi...
Les temps du bonheur sont terminés,
Les uniformes noirs son la pour exterminer...
Je suis la terre stérile et infâme,
Ensemencée par un engrais sans âme...
Les corbeaux noirs me survolent,
Ici, nul n'a droit à la parole...
Je suis prisonnier de cette plaine,
Où tout est soumis à la haine,
Je dois supporter le poids des atrocités,
Et travailler toujours comme un âne bâté...
Je suis tant de cris incompris,
Tant de langues différentes et meurtries,
J'ai oublié qu'il existait un Paradis,
Où est Dieu, dans cet univers maudit...
Je suis Nuit et Brouillard,
Et je partirai en fumée dans le ciel noir...




Mémorial en hommage aux déportés du camp de Ravensbrück cimetierre Pere Lachaise Paris Division 97
http://www.galerie.roi-president.com/



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LA FENETRE

J'aimais dans mon enfance, imaginer
Ce qui était caché derrière la fenêtre
que j'apercevais de ma chambre...
Cette fenêtre de la maison d'en face,
J'attendais qu'il en sorte un génie,
Une fée, ou un prince charmant...
Cette fenêtre un jour, s'est ouverte,
Et tu m'es apparu, toi, l'artiste
Qui peignait, de la fenêtre, les maisons
Du village où je m'ensevelissais...
Puis, la fenêtre s'est refermée,
Et j'ai appris l'accident de l'artiste
Qui ne pourrait plus jamais peindre
L'adolescente qui le guettait

Derrière ses rideaux, et qui en avait si honte...


Je ne sais pas pourquoi, mais soudain
J'ai eu envie de traverser le chemin,
Et je suis entrée dans la maison d'en face,
Pour le retrouver et l'aider à tout recommencer...
Je ne savais pas que je m'enfermais
Dans un monde de mirages dorés...
Et depuis la maison d'en face, je regarde de nouveau
Vers une fenêtre oubliée, où, il y a longtemps,
Une petite fille guettait les ombres,
Et surveillait les mains de l'artiste...




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http://bp1.blogger.com/




COMME DANS UN ROMAN

Égarés dans la tourmente des révolutions,
Les amoureux se perdent et se retrouvent,
Et les romans d'aventure bercent nos cœurs,
Désespérés de ne plus connaître de telles passions...
Nous cherchons des sentiments perdus, oubliés
Dans la masse des habitudes et des regrets...
Parfois lorsque l'on croise un regard noir,
On imagine toute une histoire fantastique,
Où le risque et la gloire attisent l'amour,
Où les héros sont toujours beaux et riches...
Puis on secoue la tête, on rouvre les yeux,
Et l'on se traite d'idiot ou de fou rêveur...
Nous avons perdu le sens du merveilleux,

Nous ne cherchons plus à être étonnés...


Nous nous endormons sur nos rêves insensés,
Mais la réalité du lendemain l'emporte toujours...
Puis on cesse de plaire, parfois d'aimer,
Et l'on a l'âge des souvenirs et des regrets...
C'est alors que l'on se rend compte
Que l'aventure et l'amour incroyables
Se trouvaient à notre portée, si près,
Mais que nous n'avons jamais osé
Porter nos pas en leur direction, vers une vie différente...
Et nous mourons, comme nous avons vécu,
Comme tous les fous rêveurs, comme tous les Hommes...



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